(DDG/jaw)Au risque de peiner ceux des partis qui ont la mémoire courte, est-il besoin de rappeler l’affaire des fiches ? Bof… Une bagatelle puisque seuls quelque 900 000 citoyens avaient été systématiquement espionnés jusque dans leur vie intime sur le territoire suisse, soit plus de 15% de la population ! Il a 26 ans que ce scandale a éclaté ! On le croyait et l’espérait oublié …Le Conseil fédéral propose un dispositif d’inquisition bien pire: l’installation d‘espiogiciels dans tous les ordinateurs de notre population.
L’armée secrète P 17 ? Bof… oubliée du peuple suisse depuis des lustres ! L’achat d’un logiciel « de sécurité pourri » pour CH 450’000.- par la police zuricoise ? La presse romande n’en a à peine parlé…Les échanges de Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. « >renseignements de la Suisse avec le régime honni de l’Afrique du Sud ? Oubliés, eux aussi ! Le CD contenant des secrets militaires distibués à tout un chacun lors du 700e anniversaire de la Confédération ? Un détail de l’Histoire 🙂 ? Faut-il encore rappeler le scandale Bellasi, officier félon du service de renseignements de l’Armée suisse, condamné à six ans de réclusion pour plusieurs délits gravissimes ? (9 millions de francs !)
Pour compléter le tableau de nos pieds-nickelés, mentionnons encore l’affaire Tinner, le scandale de l’affaire Covasi, les 200’000 personnes fliquées illégalement dans le fichier ISIS,…
Plus récemment, Le Temps s’étonne de « la violence de la cyberattaque contre RUAG », socété en main de la Confédération, d’importance stratégique pour notre défense nationale: pas moins de 20 Gigaoctets on été pillés par des pirates étrangers, non identifiés à ce jour.
Enfin et surtout, le Ministère public se reconnaît parfaitement incapable d’identifier les cybercriminels coupables de phishing.
Il est donc plus facile aux autorités fédérales de rassurer les foules et de masquer ainsi leur propre impéritie en vantant les bienfaits chimériques de la LRens, au risque de rompre la confiance résiduelle du peuple en ses gouvernants. En ‘absence de suspicion documentée, à peu près n’importe quel agent mu par une « banale » curiosité, fût-elle politique, pourra installer des microphones et des cameras au domicile des citoyens !
Une telle violation de domicile systématisée est sans précédent dans notre pays et nous relèguerait dans le camp des Etats policiers.
C’est à juste titre que les opposants crient à la mise en péril de la sphère privée.
Malgré son piètre palmarès, l’ancien patron du Renseignement suisse de 1991 à 1999, Peter Regli, a le front d’inciter le corps électoral à voter en faveur d’une loi scélérate, liberticide et inefficace sur le …renseignement (LRens), soumise au peuple le 25 septembre 2016 ! Sur une pleine page du Temps, voici notre retraité constatant que « La Suisse doit rattraper son retard » !
Qui se sent morveux, qu’il se mouche !
Pourquoi il faut voter NON à la LRens…