Tabac : une putasserie médicale visant les pauvres !
On aura tout vu en matière de pratiques honteuses et mensongères pour décourager les fumeurs de tabac : l’évocation de la prétendue « fumée passive létale » déjà propagée à l’époque par un Troisième Reich épris de « purification »; la prétendue réduction spectaculaire des journées d’hôpitaux aux HUG, annoncée à son de cor à Genève suite à l’interdiction de fumer dans tous les lieux publics; la propagande pour le « Champix », médicament sur ordonnance, hallucinogène et suicidogène au point où, aux Etats-Unis, le laboratoire Pfizer a dû dédommager 2000 victimes de cette molécule toxique ; les statistiques délibérément ou accidentellement manipulées…et l’on en passe !
Cette fois-ci, sur un médiocre échantillon de 800 sujets, le singulier Jean-François Etter, auto-proclamé détenteur de la Vérité Suprême héraut anti-fumeurs à la Faculté de médecine de l’UNIGE, passe les bornes !
Il achète ses cobayes avec l’argent des autres pour faire accroire à l’efficacité de son nouvel orviétan !!! Et produire un rapport de son cru qui n’aura pas l’honneur du Lancet. Et nul n’ose critiquer ce mandarin pour la mise en œuvre de sa putasserie médicale visant les pauvres. Faut-il croire que les autres méthodes dont il faisait l’article à la Barnum sont demeurées vaines et inefficaces jusqu’ici , pour qu’il ose recourir à un tel achat systématique de cobayes nécessiteux pour tenter de démontrer la légitimité de son douteux procédé ?
Cela ne ressemble-t-il pas à l’achat de témoins acquis d’avance à la cause 🙂 ?
Peut-être cette blouse blanche, unique en son genre, aurait-elle été mieux inspirée en procédant à une étude sur la capacité des humains à résister aux séductions de Mammon. La méthode novatrice dont s’enorgueillit béatement son auteur, mériterait amplement qu’une commission d’éthique médicale se penchât sur sa légitimité et son opportunité.
Agiter un miroir aux alouettes et la perspective d’un gain en espèces sonnantes et trébuchantes devant 800 fumeurs dépendants qui se saignent à blanc pour obtenir chaque jour la quantité nécessaire de nicotine à leur bien-être et échapper à des symptômes de sevrage, est une pratique honteuse.
Nul besoin d’un émétique pour régurgiter cette méthode écoeurante, à sa seule évocation.
Elle déshonore l’ensemble des blouses blanches: tacent probant !
Les héroïnomanes suisses, eux, obtiennent leur « dope » sans bourse délier.
Il est vrai que les victimes de cette dernière dépendance sont bien moins nombreuses que celles de la consommation de tabac, psychotrope légal, que l’on sache, n’en déplaise au Sieur Etter.
À propos d’argent, combien ce bienfaiteur de l’humanité a-t-il touché pour son travail de gougnafier et l’impression typographique de ce chef d’oeuvre ? (jaw/ Les Dissident(e)s de Genève (DDG)